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Depuis ses origines, Tadé travaille main dans la main avec des artisans de Méditerranée : nous concevons avec eux et commercialisons des articles issus de matières premières naturelles telles le coton Bio, le bois, le marbre ou bien recyclées comme le verre soufflé bouche, le pneu cousu main, le métal martelé.
Soigneusement élaborés aux côtés de fabricants restés dans leur pays et dépositaires d'un savoir-faire du fond des âges, les objets de la maison tadé ont une âme, une histoire. Et c'est sans doute ce qui les rend si actuels !
Depuis bientôt 30 ans, Tadé s’impose aussi comme la marque de référence du hammam, fédérée autour de son plus beau fleuron, le Pain d’Alep, un savon mythique, cuit au chaudron en Alep, séché 9 mois et 100% aux huiles d’olive et laurier.
La pureté et la douceur de l’olive conjuguées aux vertus hydratantes du laurier : le savon d’Alep, or vert des Alépins, est le roi du hammam. Il tire sa noblesse de matières premières d'origine naturelle et sa force d’une fabrication artisanale inchangée depuis l’Antiquité.
Chaque saison, de novembre à mars, le rituel séculaire se perpétue. Rien ne remplace la main de l’homme…
A cette période, les hommes travaillent au-dessus d’un grand chaudron de 10 000 litres chauffé à 120 degrés, rempli de 5 tonnes d’huile d’olive, 6 tonnes d’eau et 500 kilos de soude, mélange indispensable à la saponification. Une pâte verte, épaisse, se forme au rythme de l’ébullition. Après la cuisson, l’huile de laurier vient enrichir ce précieux mélange. Coulé à même le sol et découpé en cubes, le savon d’Alep est échafaudé en tour pour une longue période de maturation. Neuf mois de séchage au grand air lui permettent de révéler son aspect définitif : plus foncé et plus dur à l’extérieur, plus vert et moelleux à l’intérieur. D’une douceur incomparable et inégalée, il est utilisé tant pour l’hygiène corporelle que pour la toilette du visage. Au Proche-Orient, on lui confie aussi le lavage du linge délicat.
Fin 2018 en Syrie, Tadé lance la production du premier savon d’Alep certifié COSMOS. Cette prouesse est le fruit d’une collaboration innovante entre nos artisans locaux et l’équipe de Cosmécert, l’organisme certificateur.
Depuis 1995, tadé met un point d'honneur à tisser des relations de transparence et de fidélité avec ses clients, artisans partenaires, fournisseurs et collaborateurs aleppins.
Artisan et artiste à la fois, le maître-verrier soumet à son souffle la pâte de verre en fusion, la dompte, la modèle, la façonne pour qu’elle s’épanouisse en verres, carafes, lustre… beaux objets soufflés bouche et ouvrés main. Les gages d’authenticité de chaque pièce sont d’infimes reflets verdâtres, une constellation de petites bulles et de pailles discrètes brillant à la lumière. Le maître-verrier est l’héritier d’une longue tradition, acquise aux premiers siècles avant notre ère et présente dans tout le bassin méditerranéen ; les habiles verriers découvrent alors la technique du verre soufflé à la bouche. Cette technique époustouflante, qui exige dextérité et précision, est toujours florissante, de nos jours, au Proche-Orient.
En Méditerranée et dans de nombreux Pays du Sud, les pneus usés, endommagés par les longs chemins parcourus, sont recyclés par d’habiles artisans pour être transformés en objets d’usage courant : cabas pour la cueillette des fruits et légumes, seau de chantier, panier à tout faire… Il faut compter sur le talent de ces artisans pour extraire, avec une spatule aiguisée, des bandes de caoutchouc dans l’épaisseur même du pneu usagé, les assembler à l’aide d’un solide fil de nylon et leur donner une nouvelle vie. Chez Tadé, une fois nettoyés à l’eau savonneuse puis lustrés à la cire végétale, ces pneus, remisés, perdus, deviennent aussi fonctionnels qu’esthétiques : ils se métamorphosent en porte-parapluies, jarres, cache-pots, corbeilles etc. Unique, authentique et robuste, chaque création ravira les amateurs d’objets eco-friendly.
Pour produire son mythique savon laurier, dit « Pain d’Alep », Tadé s’appuie sur le savoir-faire ancestral de maîtres-savonniers syriens, qui perpétuent une tradition millénaire, en répétant les gestes de leurs aïeux : cuisson au chaudron pendant cinq jours, coulage de la pâte, découpage et marquage au tampon, séchage à l’air libre pendant neuf mois. Ces étapes sont proches de celles de la fabrication du « Marseille », confiée elle aussi à des artisans locaux dont le talent permet la production d’authentiques savons au chaudron, respectueux des usages immémoriaux de ces maîtres-savonniers de la Méditerranée.
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